Exposition passée

Noms de Dieux !

Du au

Musée d'Archéologie de Nice / Cimiez

Vernissage le vendredi 26 mai 2023, à 19:00

Du samedi 27 mai 2023 au 24 septembre 2023, la Ville de Nice vous invite à découvrir l’exposition de César Malfi « Noms de Dieux ! » au Musée d’Archéologie de Nice / Cimiez.

Surréalisme antique par César Malfi

Dans l’écrin des célèbres vestiges de la cité antique de Cemenelum (actuel quartier de Cimiez), « Noms de Dieux » marque l’histoire.

Pour la première fois, le musée d’archéologie de Nice / Cimiez devient le terrain de jeux d’un street artiste.

A 27 ans, César MALFI, connu pour ses chefs-d’œuvre muraux anachroniques aux formats démesurés, interprète avec panache un haut lieu de l’histoire. « L’espace urbain est un support plastique à part entière qu’on soit au 21e siècle comme à l’Antiquité » nous dit-il. Au-delà de sa jeune expérience, il nous offre une illustration plastique de l’histoire chargée de maturité. Le jeune artiste interroge la place et le rôle des déités dans l’espace public en faisant valser sur des notes modernes un bal de divinités antiques.

Pour ne pas trahir sa méthode et son geste urbain par nature, César a réalisé avec une esthétique magistrale l’intégralité des œuvres de l’exposition in situ. Derrière ce geste, se cache sa volonté indéfectible de partager avec le spectateur la richesse technique et intellectuelle de la création artistique.

Dans une atmosphère chromatique azuréenne, il vous invite à prendre place en tant qu’acteur majeur de l’exposition. Avec des outils plastiques ou votre smartphone vous participerez à une expérience culturelle insolite !

À mon sens, la découverte des chefs-d’œuvre classiques est cruciale pour chacun d’entre nous.

César Malfi

Les œuvres antiques ont un potentiel inestimable pour enrichir notre présent et reflètent des époques qui ont façonné notre histoire.

César Malfi
César Malfi par Franck Minieri

César Malfi

Bercé au son des vagues de la grande bleu, César Malfi dessine, peint et sculpte ses inspirations et remet tout ou presque en question. Ses racines italiennes, ses voyages en Grèce, les découvertes qu’il fait dans les musées, les enseignements de ses professeurs d’histoire et de droit. Au cours de cette longue promenade, César partage sa vision de l’art à la lumière de l’héritage de l’Ecole de Nice, et construit sa vision du rôle de l’artiste au sein de la cité.

Formidable technicien, César fait le mur depuis tout petit, et ces murs il les habille, qu’ils soient sur une façade face à la mer, un château, une bibliothèque, un théâtre ou au sein d’une Église. Les murs sont de formidables terrains de jeux car ils invitent les habitants à définir l’œuvre, à participer à sa conception jusqu’à se l’approprier pour toujours. Cette œuvre réside alors au cœur de la ville, ou d’un quartier diffusant au quotidien un message universel.

C’est finalement une ouverture, une proposition de dialogues, une passerelle entre différentes époques, différentes cultures et personnes que César propose.

Un jour son père spirituel lui confesse que l’art réside essentiellement dans la remise en question. Si la Vénus de Milo avait encore ses bras, qu’en ferait-elle aujourd’hui ? Quel rôle aurait-elle si on devait la sculpter au 21e siècle ?

Assoiffé de connaissances et de défis, passionné d’art et d’histoire, César réinterprète à sa façon l’histoire antique et ses grands personnages en questionnant leur identité et leur place dans notre société moderne.